Toute comparaison étant toujours audacieuse, difficile d’évoquer Mortek Brazuk sans penser à un certain Thomas Dutronc, dont il emprunte le swing, une certaine dégaine de Dandy et des textes astucieusement ciselés.

Originaire de Montpellier, fils de vendeurs de parapluies, né un 4 novembre étrangement ensoleillé, Mortek Brazuk évite les gouttes. A 12 ans déjà, il est inspiré par Sonny Rollins et Charlie Parker. Sans transition, il commence le saxophone. Jackie Azéma, Daniel Sévérac et Pierre Diaz deviendront ses mentors, de l’alto au ténor. Mais il n’est pas mordu que par le be-bop: dans l’autre oreille coulent Brassens et Gainsbourg. Le déclic pour l’écriture arrivera alors naturellement.
A 20 ans, Brazuk se retrouve seul dans un appartement avec une poignée de personnages animaliers rocambolesques, accompagnés par quelques mélopées bien léchées à la guitare sèche. Noamir et Nantho se greffent au projet et décident d’enregistrer un premier album « Un tourniquet dans un salon ».
A peine celui-ci terminé, Brazuk monte sur scène pour faire découvrir sa musique.
Lauréat de la Biénnale de la Chanson française 2008 (dont il récoltera le 3ème prix), c’est à cet exercice qu’il s’emploiera au Rayon vert, le 16 mai prochain.
Un artiste à découvrir, pour se régaler et taper du pied…

Sur scène:
– Mortek Brazùk (chant-guitare-sax)
– Romain Castéra (batterie-choeurs)
– Dorian Dumont (piano)
– Nicola Lancerotti (contrebasse)

Plus d’infos sur Mortek Brazuk.

Vous pouvez aussi l’écouter sur My space.

En pratique:
Spectacle à 20 h 15.
Ouverture des portes à 20 h 00.
Bar et petite restauration.